Espace Simone Veil — Villard Bonnot
Le projet s’insère dans un tissu urbain caractéristique de la plaine du Grésivaudan. Il perpétue la logique urbaine existante et ne cherche pas à déranger l’ordonnancement séculaire des constructions et du vide. Il n’a pas pour ambition de s’affirmer à tout prix, il croit plutôt dans la cohérence comme incarnation de la justesse.
Les lois, comme les maisons, s’appuient les unes sur les autres.
Edmund Burke
L’ Espace Simone Veil acceuille le planning familial, le secours populaire et une association prenant en charge des femmes atteintes du cancer. Il accueille une intimité qu’il faut soigner à l’aide des mots, rassurer par l’écoute et expliquer que quoi qu’il advienne la lumière est toujours là.
Le projet traite de ces notions ; l’intimité, la lumière comme promesse et le filtre comme une politesse. Il les manipule sans emphase et crée un espace binaire qui se protège de l’extérieur et s’ouvre en son cœur à la lumière.
Il se mit à manquer de respect aux femmes : à ne plus se retourner sur leur passage.
Gilbert Cesbron
Plus c’est local plus c’est universel.
Fernando Tavora
L’ Espace Simone Veil met en oeuvre une quantité importante de bois principalement local. La structure, le bardage et la couverture sont intégralement réalisé en bois. La dimension territoriale permet d’utiliser des bois des forêts de Chartreuse toute proche.
L’aventure ne se trouve pas à l’extérieur, elle est à l’intérieur.
DAVID GRAYSON
Je suis le poinçonneur des Lilas, le gars qu’on croise et qu’on n’regarde pas , Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière. Pour tuer l’ennui j’ai dans ma veste, les extraits du Reader Digest. Et dans c’bouquin y a ecrit , que des gars s’la coulent douce à Miami.
Serge Gainsbourg - Le poinçonneur des Lilas
